MON PERE

Je n'invente rien en vous disant que la vie n'est pas un long fleuve tranquille et pour moi , c'est un euphémisme, vous pouvez me croire. Tout à commencé au divorce de mes parents, ma mère m'attendait. Dans mes différentes lectures, j'ai pu voir L’un dit : « pour moi un bon père, c'est un homme capable de subvenir aux besoins de son enfant, affectueusement et matériellement en fonction de ses moyens ». L’autre dit : « c’est une personne capable d'écouter et de protéger son enfant, capable de l'élever en étant assez strict mais pas trop (le juste milieu), et qui joue, rie et lui apprend des tas de choses. Une personne qui s'investit et qui est heureux d’être père ». Le troisième dit : « c'est un parent aimant son enfant, qui lui apporte amour, tendresse, apprentissage des choses, de la politesse, des valeurs de la vie et le respect d'autrui, qui lui apprend à différencier le bon et le mauvais. Là , je me rend compte qu'un père c'est tout cela, moi ,le mien - n’a pas été capable de subvenir à mes besoins, ni affectueusement, ni matériellement - il n’a pas été capable de m' écouter, encore moins de me protéger - il ne m' apportait aucune tendresse, les valeurs de la vie qui ne sont pas les siennes, il s’en fout… le respect d’autrui, ça l’emmerde, le bon et le mauvais je ne suis pas sûre qu’il fasse lui-même la différence… Parce que lui, pour jouer aux abonnés absents avec moi, c’est le champion toutes catégories. Je souffre d’abandon paternel depuis 63 ans, lui a 88 ans et j'essaie accepter une évidence « inacceptable »… Advienne que pourra. Lasse…